RENARD ROUX

Vulpes vulpes – lo rainard en occitan

Description

Le renard roux appartient à la classe des Mammifères et à la famille des Canidés.

C’est un animal social et de mœurs crépusculaires et nocturnes qui peut vivre jusqu’à 8 ans à l’état sauvage pour une masse de 6 à 11 kg et 40 cm de haut. Sa vitesse maximale est de 50 km/h.

Il possède une ouïe très fine et un odorat très développé. Il a également un très bon sens de l’orientation et une capacité exceptionnelle à détecter un animal dans le sol ou la neige ainsi qu’une excellente vision quelque soit la lumière grâce à ses pupilles verticales.

Régime alimentaire

Fréquentant des habitats très variés du littoral à 2500m d’altitude, le renard possède un régime omnivore par excellence: bien que ses proies de prédilection soient les campagnols, il peut se nourrir aussi de lapins, souris, petits oiseaux, amphibiens, lézards, insectes (Coléoptères, Orthoptères, Lépidoptères), lombrics, charognes, baies, …

Le renard participe par ailleurs à la dissémination et à la régénération d’espèces végétales. En effet, en digérant les fruits et les baies, le renard permet aux graines (pépins et noyaux se retrouvant dans ses déjections) d’être transportées et de germer dans de nouveaux espaces.

Cycle de vie

A l’issue d’une gestation de 53 jours environ, la renarde met bas de 1 à 8 petits. Pour la mise à bas au printemps, le renard choisit un environnement propice : arbre creux, cavité dans un éboulis, terrier d’une autre espèce (lapin, blaireau), meule de foin, buses sous une route. Cette capacité à utiliser un abri sommaire et pouvant être d’origine humaine explique en partie la présence du renard à proximité des centres urbains.

Vers la fin du printemps et après avoir été allaités durant plus d’un mois, les renardeaux commencent à sortir de leur terrier. Ils quitteront leurs parents à l’automne.

Maladies et prédateurs

Essentiellement dans l’Est de la métropole, il est porteur d’une maladie transmissible à l’humain : l’échinococcose alvéolaire. Les chiens domestiques pouvant être porteurs ; il est fortement conseiller de les vermifuger afin de se protéger.

Une étude scientifique publiée le 19 juillet 2017 établit un lien bénéfique entre l’activité des prédateurs de rongeurs et la densité de nymphes (larves) de tiques porteuses d’infections. Les renards (et fouines, elles aussi sur la liste des ESOD ) sont bénéfiques pour lutter contre les infections portées par les tiques (maladie de Lyme par exemple transmise par la bactérie Borrelia). Pour résumer, dans un massif forestier, plus il y a de renards moins il y aurait de tiques porteuses de la maladie de Lyme!Ses prédateurs naturels dans la vallée, surtout pour les renardeaux, sont quasi inexistants (le loup gris, le grand-duc). Le renard ne pullule pas: ses effectifs se régulent sans intervention humaine car le nombre de renardeaux par portée s’adapte, comme chez la grande majorité des espèces, chaque année à la quantité de proies disponibles. De plus, la femelle n’est fertile que quelques jours dans l’année. Le renard est territorial et ne laisse pas de concurrent s’installer sur son territoire, ce qui limite le nombre d’individus sur un endroit donné. La pullulation est un fantasme ; elle n’existe pas chez les prédateurs. La « régulation » par la chasse pose question sur de nombreux territoires et son efficacité sur la biodiversité est remise en cause.

Ses prédateurs naturels dans la vallée, surtout pour les renardeaux, sont quasi inexistants (le loup gris, le grand-duc). Le renard ne pullule pas : ses effectifs se régulent sans intervention humaine car le nombre de renardeaux par portée s’adapte, comme chez la grande majorité des espèces, chaque année à la quantité de proies disponibles. De plus, la femelle n’est fertile que quelques jours dans l’année. Le renard est territorial et ne laisse pas de concurrent s’installer sur son territoire, ce qui limite le nombre d’individus sur un endroit donné. La pullulation est un fantasme ; elle n’existe pas chez les prédateurs. La « régulation » par la chasse pose question sur de nombreux territoires et son efficacité sur la biodiversité est remise en cause.

Sources :

ofb.gouv.fr/le-renard

MNHN & OFB [Ed]. 2003-2024. Fiche de Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758). Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).